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18 avril 2016

Blanche-Neige et les sept nains et blog en pause

 Je met mon blog en pause pour quelque temps. Je ne sais pas quand je reviendrais car après le déménagement et remettre tout en ordre il nous faudra aussi installer une ligne pour pouvoir avoir internet. Vous aller me manquer d'ici là mais je penserais bien à vous!

 

Article copié/collé de mon ancien blog

 

Snow_White_1937_poster

 

Blanche-Neige et les Sept Nains (Snow White and the Seven Dwarfs) est le premier long-métrage d'animation et "classique d'animation" des studios Disney, sorti le 21 décembre 1937. Le film est une adaptation du conte homonyme des Frères Grimm paru en 1812, conte fortement ancré dans les traditions européennes.

 

S’il n'est pas, contrairement à ce qui est souvent affirmé, le premier long-métrage d'animation de l'histoire du cinéma, Blanche-Neige et les Sept Nains éclipse ses prédécesseurs en raison de l'impact qu'il a suscité sur le public aux Etats-Unis comme à l'international, grâce au travail des nombreux artistes des studios Disney. Considéré par beaucoup comme un chef-d'œuvre, le film marque aussi une étape dans l'animation et même le septième art par les innovations tant techniques qu'artistiques développées et utilisées pour ce film. Le budget de production, 1,48 million de USD, marque un record pour l'époque. L'investissement réalisé par l'entreprise fondée par Walt Disney a été largement rentabilisé par les revenus engendrés à la sortie et toujours aujourd'hui, faisant du film un succès indéniable.

 

Résumé

Blanche Neige est une princesse d'une très grande beauté, ce qui rend jalouse sa belle-mère. Celle-ci demande quotidiennement à son miroir magique de lui dire qu'elle est la plus belle ; mais un jour, le miroir affirme que la plus belle femme du royaume est Blanche Neige. La reine décide alors de la tuer mais le garde chargé de cette tâche ne trouve pas le courage et abandonne Blanche Neige dans la forêt. Perdue, à bout de force, elle échoue dans une maison où habitent sept nains.

 

Chansons du film

  • Je souhaite (I'm Wishing)/Un chant (One Song) - Blanche-Neige, le Prince
  • Un sourire en chantant (With a Smile and a Song) - Blanche-Neige
  • Sifflez en travaillant (Whistle While You Work) - Blanche-Neige
  • Heigh-Ho - Les nains
  • Bluddle-Uddle-Um-Dum (ou The Washing Song) - Les nains
  • La Tyrolienne des nains (The Silly Song ou The Dwarfs' Yodel Song) - Blanche-Neige, les nains
  • Un jour mon prince viendra (Someday My Prince Will Come) - Blanche-Neige
  • Heigh-Ho (reprise) - Les nains
  • Un chant (One Song) (reprise) - le Prince et Chœur
  • Un jour mon prince viendra (Someday My Prince Will Come) (reprise) - Chœur
  • Music in Your Soup (non utilisée)
  • You're Never too Old to Be Young (non utilisée)

 

 

Snow White and The Seven Dwarfs - OFFICIAL Diamond Edition Trailer

 

 

Source

Le conte Blanche-Neige est publié pour la première fois en 1812 en Allemagne, sous le titre Schneewittchen, dans un recueil écrit par les frères Grimm, Kinder- und Hausmärchen. La première traduction anglaise est publiée en 1823 sous le titre Snow-Drop dans le livre German Popular Stories d'Edgar Taylor.

 

Une approche scénarique plus poussée

Le conte de Blanche-Neige possède une trame scénaristique assez simple et les équipes du studio Disney ont dû « étirer le scénario » pour en faire un long métrage, et « équilibrer les motivations des personnages principaux avec les éléments comiques ajoutés, ici par l'intermédiaire des nains ».

 

Walt Disney a « besoin de la meilleure action qu'il peut obtenir » de ses artistes pour faire de Blanche-Neige un bon film. Cela nécessite un « travail de préparation attentionné » et « une analyse en plus du simple talent ». Walt Disney s'est aperçu à peu près à la même époque que :

  1. dans les courts métrages, Mickey Mouse devenait de moins en moins le centre de l'action au profit des personnages secondaires tels que Dingo, Pluto ou Donald Duck. Pour rappel, ces derniers n'ont à l'époque pas encore leur propre série.
  2. « les héros et héroïnes de contes ont l'aspect le moins intéressant de l'histoire ».

C'est pour ces deux raisons que les personnages secondaires, ici comiques, deviennent essentiels. En interagissant avec les personnages principaux, ils permettent de ne pas inverser les rôles principaux avec les secondaires et de parvenir à conserver l'histoire de base sans devenir une simple succession de situations comiques. Cette technique est aussi utilisée dans les archétypes des comédies musicales des années 1920 et 1930.

 

Afin d'arriver à cet équilibre entre les rôles, le film a nécessité de nombreux directeurs artistiques. Un des résultats du travail des scénaristes est que « les actions ne restent jamais centrées sur un seul personnage, ou pas trop longtemps ». La majorité des scènes-clés du film possèdent des ruptures où d'autres personnages interagissent ou réalisent des actions en simultané. Par exemple, la présentation des nains est intercalée avec la scène de nettoyage du chalet par Blanche-Neige et les animaux, et la transformation de la Reine en sorcière est intercalée avec celle de la fête au chalet.

 

Pour Walt Disney, le principal moteur de l'histoire est, et reste, la relation entre la Reine jalouse et Blanche-Neige sans soupçon. Certains éléments du conte sont ainsi supprimés et d'autres créés de toutes pièces par le département des scénarios, service créé par Walt Disney en 1931. Parmi les premiers, on peut citer les multiples tentatives d'assassinats fomentés par la reine, parmi les seconds l'individualisation des nains.

 

Robin Allan indique que le scénario de Disney se base sur l'adaptation théâtrale de Winthrops Ames, jouée à Broadway en 1912, elle-même basée sur Schneevittchen la version de l'auteur allemand Karl August Groener, notamment avec la scène de transformation de la reine, une nécessité au théâtre pour éviter les temps morts. La scène de transformation n'est pas développée dans le conte original voir inexistante, c'est un accoutrement. Walt Disney avait vu avec sa femme une représentation de cette adaptation début février 1935 dans une école pour filles de Pasadena, et, dans un courrier daté du 9 février avait remercié et complimenté la directrice de l'établissement.

Disney mêle aussi des éléments de l'adaptation théâtrale Peter Pan jouée le 6 novembre 1905 à Broadway avec Maude Adams, dont le costume est similaire à celui de Marguerite Clark et de la Blanche-Neige de Disney. De cette histoire de Peter Pan, Disney reprend aussi la position maternelle de Wendy par rapport aux enfants perdus, qui doit les nourrir, faire le ménage et jouer avec eux, ce que Blanche-Neige fait avec les sept nains. D'autres emprunts à des contes apparaissent aussi comme la belle-fille en guenilles lavant la maison, emprunté à Cendrillon ou le baiser salvateur du prince dans La Belle au boid dormant.

 

Parmi les ajouts de Walt Disney, le plus important est sa décision de nommer les sept nains et de leur donner une personnalité, ce que résume Bruno Guirveau en « génialement individualisé ». Bien que le ressort de la comédie soit souvent utilisé, Michael Barrier indique que « l'histoire n'est jamais une excuse pour le comique des nains, au contraire ce qu'ils font, est lié directement à l'histoire ».

Pour Girveau et Allan, l'histoire entre Blanche-Neige et le Prince ressemble quant à elle au Roméo et Juliette de George Cukor et « certaines scènes reprennent l'esthétique d'opérette de cette adaptation ». La similitude est frappante dans la scène où le prince parle dans une cour d'un château à la princesse perchée à un balcon gothique, surmontant un parterre de fleurs, le tout est brutalement stoppé par le jour chez Shakespeare, par le regard empreint de jalousie de la reine cachée derrière ses rideaux chez Disney.

Disney ajoute avec cette scène une étape préliminaire en faisant rencontrer le Prince et Blanche-Neige avant qu'elle ne s'endorme. L'amour du Prince né lors de la rencontre et non alors qu'il la voit endormie, n'est qu'une variation inhabituelle du conte. De plus, la scène du baiser délivrant la princesse est un emprunt à l'histoire de La Belle au bois dormant.

Les scènes de « méchanceté » ne s'inspirent pas du style de l'opérette mais ont plutôt des liens avec les films d'horreur.

 

Sortie au cinéma et l'accueil du film

Le 7 juillet 1937, une projection de la copie de travail est effectuée au studio durant laquelle le personnel est soumis à un questionnaire. Le lendemain Walt Disney reçoit un mémo de l'un de ses employés qui dit : « l'accueil du film par le public endurci du studio a été enthousiaste, pour donner une petite idée de ce qui se produira dans les cinémas ». Au même moment, Bill Garity filme les différents départements du studio en train de travailler..

En France et au Royaume-Unis

Au Royaume-Uni, la sortie a été marquée par le fait que le film, considéré comme trop effrayant, fut interdit aux enfants de moins de 16 ans non accompagnés, et interdit au moins de 12 tandis que la Suède a diffusé une version censurée de 8 minutes dans les années 1960 puis de 4 minutes dans les années 1980 avant d'autoriser l'intégralité en 1992. Les scènes supprimées étaient la fuite de Blanche-Neige dans la forêt, la transformation de la Reine et la mort de la Sorcière.

 

En France, Jacques Faneuse écrit le 3 juin 1938 dans L'écran : « Blanche-Neige, ses petits compagnons et les hôtes charmants de la forêt qui l'ont adoptée, devaient tenter un grand cinéaste, c'est évident. Quelles merveilles un cinéaste comme Starewitch.. n'aurait-il pas tirées du conte de Grimm ! À son défaut, contentons-nous de Walt Disney, animateur et créateur de tant de Mickey Mouse, poète de la couleur et des sons aussi, pour qui Blanche-Neige semble être l'apogée de son talent - il serait plus juste d'écrire le témoignage de la somme de travail formidable déployé par un groupe de techniciens penchés sur le sujet pendant trois années consécutives ». Dans la version originale, c'est le cœur d'un porc (« pig ») que le chasseur met dans le coffret pour tromper la Reine et lui faire croire qu'il a tué Blanche Neige… il s'agit du cœur d'une biche dans la version française.

 

Le journal Le Figaro consacre, le 8 mai 1938, un article sur le dessin animé Blanche-Neige, peu après sa sortie en France, signé Pierre Brisson. L'auteur est très enthousiaste devant les perspectives qu'offre ce long métrage animé, un des premiers au monde et écrit « ... Ce que nous offrent à l'heure actuelle Walt Disney et les meilleurs praticiens n'est qu'une petite base de départ (Blanche Neige y compris). Il faut penser à ce que cette technique nous réserve, à ce qu'elle nous offrira demain j'en suis sûr; à ce qu'on doit espérer d'elle... ». Bien que Pierre Brisson se montre critique vis-à-vis de la qualité de ce dessin-animé: « Il aurait suffit de quelques avis un peu sensibles pour que Blanche Neige, au lieu d'un amusement, devînt une œuvre d'art ... ce film marque ne date. On nous dit qu'il a coûté plusieurs dizaines de millions. C'est un détail. Je souhaite, s'il le faut qu'il en rapporte des centaines. Je le souhaite pour qu'une tradition s'institue et que d'autres rêveurs se laissent tenter, pour que, dans l'avenir, le vrai miracle puisse se produire... »

 

Le film d'animation préféré d'Hitler

Le film n'est pas distribué en Allemagne, alors sous le régime nazi. Josaph Goebels apprécie pourtant énormément le film et écrit dans son journal le 12 février 1940 : « Nous visionnons Blanche-Neige, un film américain de Walt Disney, une création artistique extraordinaire, un conte pour adultes pensé dans ses moindres détails et réalisé avec un authentique amour des hommes pour la nature. Un plaisir artistique infini". Mais comme le film est distribué par RKO qui distribue alors de nombreux films anti-nazis, les contacts sont rompus et le film n'est pas projeté en territoire allemand.

Cependant Blanche Neige est projeté à Adolf Hitler dans son cinéma privé. D'après Leonard Mosley, le frère de Walt Disney, Roy Disney s'est rendu en Allemagne pour en assurer la distribution de Blanche Neige. Selon Roger Faligot, le film devient le film d'animation préféré d'Hitler : « Blanche-Neige, adaptée à l'écran d'après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm, originaires de Hesse, n'est-elle pas l'archétype de la beauté nordique et aryenne issue de la littérature allemande ? Et la sorcière au nez crochu, un symbole de l'esprit malfaisant, donc sûrement juif ? ». Il ajoute que « Hitler vouait un culte au film, qu'il aurait visionné durant toute la guerre et jusqu'aux derniers jours de son existence ». Selon William Hakvaag, directeur d'un musée militaire norvégien, des dessins signés A Hitler ou A H semblent attester qu'Hitler, dans les derniers moments de la guerre, dessinait des personnages de Walt Disney.

Un film qui a marqué l'histoire

Blanche-Neige et les Sept Nains est aujourd'hui considéré comme l'un des plus importants films de l'histoire du cinéma. La Reine figure à la dixième place du « top 50 » des plus grand méchants du cinéma. Le film est classé premier dans le « top 10 des meilleurs films d'animation ».

 

Le film apporte aussi une nouveauté dans l'animation : le générique liste tous les artistes ayant participé au film, ce qui n'était pas le cas pour les courts métrages. Un autre élément important est que les archives Disney conservent les documents de productions et même des enregistrements des séances de travail comme celle de Supervision de l'animatation du 31 octobre 1935 où Walt Disney, Hamilton Luske, Harry Reeves et Charlie Thorson discutent de la scène de Blanche-Neige nettoyant le chalet des nains avec les animaux.

 

Léonard Maltin hésite sur le terme adéquat pour qualifier le film, « premier long métrage d'animation de l'histoire », « étape marquante de la carrière de Walt Disney », « fait marquant de l'histoire du cinéma ». Il cite aussi Howard Barnes du New York Herlad Tribune : « Après avoir vu Blanche-Neige pour la troisième fois, je suis plus convaincu que jamais qu'il appartient aux quelques chefs-d'œuvre du cinéma. […] Walt Disney avait déjà créé des mondes d'enchantements avec ses courts métrages d'animation, mais jamais il ne nous a emmenés si totalement derrière leurs frontières magiques ».

 

Pour Robin Allan, le succès du film est intrinsèque à l'œuvre, et marque pour très longtemps le monde du cinéma, et plus, « Le cinéma fut à son tour influencé par Blanche-Neige et les Sept Nains, du Magicien d'Oz (1939) aux films de Spielberg et plus récemment encore aux épisodes de Star Wars. Ce sont les dessins linéaires de Blanche-Neige qui transcendent l'époque et la réalisation du film, l'année 1937. Les personnages échappent à l'effacement, qui est le lot de toutes les représentations réalistes sur scène et à l'écran, et s'animent pour nous grâce à notre imagination, exactement comme les illustrations des livres qui inspirèrent les artistes Disney. »

 

Analyse du film
 

Adaptation du conte

Le film des studios Disney se base sur un conte populaire possédant plusieurs variantes. La version des frères Grimm et ses nombreuses adaptations ont été l'objet de nombreux études qui y ont cherché les interprétations de ce conte. Les plus courantes sont :

  • le conte saisonnier basé sur le mythe de Perséphone opposant l'hiver (la reine) au printemps (Blanche-Neige), et les nains mineurs sont assimilables aux divinités chtoniennes ;
  • le conte moral inculquant les bonnes manières ;
  • le conte oedipien avec le conflit mère-fille qui a été étudié par plusieurs psychanalystes ;
  • le conte initiatique féminin comprenant plusieurs points avec par exemple la période dans le chalet « Blanche-Neige fait son éducation de jeune fille auprès des nains asexués, en s'occupant des tâches ménagères mais en attendant « le prince charmant » qui la délivrera du désir qui l'étouffe, matérialisé par la pomme empoisonnée ».

Les études explicitement dédiées à la version de Disney sont plus rares. On peut toutefois citer :

  • la version du conte par Disney parle « à la part inconsciente de l'esprit humain » avec les expériences de naissance de Grof.
  • Dans Blanche-Neige, les sept nains et… autres maltraitances. La croissance empêchée, Danielle Rapoport et Anne Roubergue-Schlumberger mettent en parallèle l'enfance difficile de Walt Disney, les maltraitances infantiles et l'utilisation des personnages des nains dans Blanche-Neige. Pour ces deux auteurs, Blanche-Neige incarne l'image d'« une grande sœur maternant, compétente et belle qui illuminera leur vie » tandis que Walt Disney transmet ses peurs infantiles.

D'après David Whitley, le film Blanche-Neige inaugure un style de film pastoral, bucolique. La maison dans la forêt est une retraite campagnarde qui sert de base idéalisée pour la narration. Pour Charles Salomon, Blanche-Neige et les Sept Nains puis Cendrillon et La Belle au bois dormant marquent chacun « une étape des capacités des artistes du studio à animer de manière convaincante une jeune femme et une histoire autour d'elle. »


Différences avec le film

L'adaptation par les studios Disney du conte original des frères Grimm comporte de nombreux points de dissemblance. Il faut aussi ajouter une liste d'idées développées pour le film mais qui n'ont pas été animées ou intégrées à la version finale et évoquées dans deux sections ci-avant Concepts abandonnés et scènes supprimées.

 

Comme toute adaptation, celle-ci propose une relecture du conte ainsi qu'une mise en images. En raison de son succès la représentation proposée par Disney efface parfois le conte original dans l'esprit populaire.

  • Éléments retirés
    • la mort en couches de la mère de Blanche-Neige ;
    • la reine ne se déguise plus en vendeuse mais se transforme en sorcière ;
    • une seule tentative de meurtre par le chasseur et une d'empoisonnement avec la pomme, il supprime celle avec un peigne empoisonné et celle avec un corsage;
    • les hurlements des bêtes contre la sorcière durant la poursuite.
  • Éléments ajoutés
    • Blanche-Neige en guenilles lavant le château;
    • la mise en place d'un décor visuel et non uniquement littéral ;
    • l'individualisation des sept nains, par leur baptême mais aussi en leur donnant une personnalité;
    • l'ajout de nombreux éléments divertissants ou comiques autour des nains comme les scènes de la mine, de la danse avec Blanche-Neige ou celle du lavage des mains ;
    • la transformation de la reine est représentée. Elle s'inspire des films d'horreurtirés de L'étrange cad du docteur Jekyll et Mr Hyde;
    • l'histoire d'amour plus importante entre Blanche-Neige et le Prince. Elle s'inspire du Roméo et Juliette de George Cukor et « certaines scènes reprennent l'esthétique d'opérette de cette adaptation »;
    • la mise en musique de tout le film.
  • Éléments modifiés
    • la danse jusqu'à la mort en chaussures rouges de la Reine, au profit d'une chute d'une falaise;
    • la léthargie stoppée par le baiser du prince et non par le rejet du morceau de pomme. Cette idée du « baiser du prince réveillant Blanche-Neige » et non « le prince qui en soulevant le corps sans vie débloque le morceau de pomme empoisonné coincé entre les lèvres » a été introduite par un Educational Films de 1913;
    • durant cette même léthargie, la princesse reste dans un cercueil de verre, mais l'idée n'est pas de Disney et ainsi sur une illustration d'une traduction en islandais datée de 1852, Blanche-Neige est représentée dans son cercueil et on peut la voir au travers de l'image en question.

Impact psychologique

Le studio développe avec Blanche-Neige une formule de l'héroïne mêlant esthétique et absence de véritable défaut, souvent traduit par une jeune fille belle généreuse ou au cœur pur, faisant ainsi écho aux contes immortalisés au XIXe siècle, formule réutilisée avec Cendrillon (1950). Brode note qu'à l'instar de Cendrillon le film débute par un décès. Neil Sinyard note que les Silly Symphonies La danse macabre (1929) et Les cloches de l'Enfer (1929) prouvent que Disney pouvait être macabre, sombre et que les scènes cauchemardesques sont régulièrement présentes dans les longs métrages de Disney comme Blanche-Neige (1937), Pinocchio (1940) ou Fantasia (1940). Cette présence rend futile les critiques qualifiants d'aberration les productions plus adultes des années 1980 tel que Les yeux de la forêt (1980) ou La foire des ténèbres (1983), le spectateur devant y voir selon Sinyard la résurgence d'une tradition remontant à La Danse macabre.

 

Le film présente comme Cendrillon d'autres images associées à l'héroïne, la jeune fille rêve du bonheur, exprime ses sentiments par le chant, se lie d'amitié avec des animaux souvent de petite taille et prend du temps pour s'occuper d'eux. Dans ces deux adaptations de contes, les héroïnes sont assistées dans leurs tâches ménagères par les animaux. De plus le prince tombe amoureux de la jeune fille au premier regard popularisant le coup de foudre. Sean Griffin considère que Blanche-Neige possède une double-lecture dans laquelle on peut entrevoir une rêverie homosexuelle. Pour Brode, Blanche-Neige, à l'instar de Cendrillon et La Belle au bois dormant est « un commentaire noir et profond de la vie contemporaine », paraphrasant Robin Wood à propos d'Alfred Hitchcock

.

Le studio Disney reprend avec ce film le stéréotype de la marâtre aussi repris dans Cendrillon. Elizabeth Bell considère que le studio a créé un message corporel mitigé en utilisant des danseuses filmées pour créer les personnages de jeune fille de Blanche-Neige, Cendrillon et d'Aurore, ce qui leur donnent l'aspect dure, stricte et discipliné d'une danseuse en plein effort. Elle ajoute que l'héroïne Disney, quand elle est modelée d'après une danseuse est souvent accompagnée d'un partenaire masculin vide, creux.


Parcs d'attractions

Dans les parcs Disney, Blanche-Neige et les Sept Nains sont présents sous la forme :

  • d'une attraction intitulée Snow-White Scary Adventure, Snow White Adventures ou Blanche-Neige et les Sept Nains à Disneyland (Californie), au Magic Kingdom de Walt Disney World Resort, au Parc Disneyland de France et à Tokyo Disneyland. Cette attraction présentait à Disneyland à partir de 1955 et au Magic Kingdom à partir de 1971, une version à la première personne sans Blanche-Neige. Cela a été corrigé à Disneyland en 1983 et au Magic Kingdom en 1994. La version du Magic Kingdom a fermé le 31 mai 2012.
  • d'une attraction de type train de la mine intitulée Seven Dwarfs mine train au Magic Kingdom de Walt Disney World Resort.
  • d'une scène dans l'attraction Storybrook land canal et Le pays des contes de fées à Disneyland et Disneyland Paris.
  • d'une scène du spectacle Fantasmic! à Disneyland et aux Disney's Hollywood Studio
  • d'une scène, le Snow White Grotto, située au pied du Château de la Belle au bois dormant à Disneyland depuis le 27 mars 1961. La scène comprend des statuettes en marbre d'Italie, offertes à Walt Disney et installées autour d'une cascade, mais comme les 8 statuettes avaient la même taille, l'imagineer John Lench l'a mise en hauteur. Une réplique de la scène existe au pied du Château de Cendrillon à Tokyo Disneyland.
  • des personnages costumés présents dans les parcs et les parades.

Spectacles

  • Une comédie musicale, Disney's Snow White Live at Radio City Music Hall, a été créée en 1979 et jouée au Radio City Music Hall du 18 octobre 1979 au 9 mars 1980, un enregistrement vidéo de ce spectacle incluant quatre chansons supplémentaires a été diffusé en décembre 1980 en cassette et sur des chaînes payantes puis en 1987 sur Disney Channel.
  • Un spectacle de Disney on Ice intitulé Blanche-Neige et les Sept Nains a débuté en 1986. Une seconde version révisée a débutée en 1994. Un troisième spectacle a débuté en 2000.
  • Des extraits du spectacle ont été inclus dans Mickey & Minnie's Amazing Journey, présenté en 2001-2002, et dans Princess Classics (ou Princess Wishes) créé en 2006 et encore en tournée.

Source: Wikipédia

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Commentaires
S
Coucou ma Louve,<br /> <br /> un coucou ce soir un peu rapide, car nous sommes rentrés hier soir, le couple qui gardait la maison est parti ce matin et mon fils est venu cet après-midi ! C’est encore la pagaille et je n’ai pas beaucoup de temps pour parler à chacun. <br /> <br /> Nous avons passé de bonnes vacances et un bon et long weekend avec ma cousine et son mari. Nous sommes arrivés avec le soleil, ce qui ne fut pas trop le cas pour la plus-part des gens ces derniers temps. Aussi j’espère que tu en profites aussi. Hier belle journée de voyage avec soleil mais vent fou !<br /> <br /> Bonne continuation de semaine et gros bisous d'un petit nain!
Répondre
D
Coucou Wolfe<br /> <br /> J'ai du également déménager, c'est bien pénible, un moment complexe à passer, et puis tout reprend sa place.<br /> <br /> Une belle journée à toi,<br /> <br /> A bientôt,<br /> <br /> David,
Répondre
C
On ne se lassera jamais de ce film, je crois !<br /> <br /> Bonne installation, reviens-nous vite.
Répondre
L
Bonjour, <br /> <br /> J'espère que ton déménagement c'est bien passé.<br /> <br /> Je passe te souhaiter un bon 1er mai. <br /> <br /> Bisous.
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C
bonne pause à toi et bon courage. un superbe article, toujours aussi fouillé, bravo. bises. celine
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