Une force peu commune.

Etre un Hercule ne suppose pas nécessairement que l'on soit un colosse. Dans la nature, des tout-petits sont en effet capables d'accomplir de véritables exploits.

 

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La puissance des insectes (ici, un scarabé-rhinocéros) tient à la surface et à la solidité de leur carapace.

 

Le plantain est un organisme étonnant. Cette herbe d'apparence modeste est en réalité une fieffée opportuniste, capable de vivre au coeur même des villes et de se développer n'importe où, y compris sur le macadam des trottoirs. Elle peut même faire éclater le goudron afin de pointer le bout de sa tige à l'air libre. Quelles forces met-elle donc en oeuvre pour parvenir à un tel résultat? On suppose que la pression de l'eau dans les tiges et les racines, qui s'insinuent dans le moindre trou, est à l'origine de cette performance.

 

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C'est la pression de l'eau qui s'exerce dans la tige du plantain qui lui donnerait sa vigueur et rendrait la plante capable de pousser à peu près n'importe où

 

De grandes puissances

Loin des villes dans les forêts tropicales,, vivent les ficus étrangleurs, qui appartiennent à la famille des figuiers. Ils ne peuvent se développer qu'en s'accrochant à un arbre :  la graine du ficus germe sur un tronc ou une branche et, au fil de sa croissance, ses racines finissent par atteindre le sol. Mais les ficus étrangleurs s'enroulent autour de leur support et croissent avec une telle vigueur qu'à terme ils dépasssent l'arbre, l'empêchant d'opérer sa photosynthèse. Ce dernier finit par être victime de son hôte envahissant. Il devient alors un simple tuteur pour le ficus désormais arbre.

Dans la famille des haltérophiles, le super-champion est sans conteste le scarabé-rhinocéros, capable de transporter sur son dos environ 850 fois son poids. Pour accomplir la même performance, un homme de 75 kg devrait soulever près de 64 tonnes! Beaucoup d'insectes sont d'ailleurs coutumiers de ce gene d'exploit. Ce prodige est dû à la dureté de leur carapace, qui leur donne une grande résistance mécanique, et à leur faible consommation d'énergie, qu'ils réservent à l'accomplissement de travaux de force.

 

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Dans les forêts tropicales, l'espace au sol est compté, à tel point que nombre d'arbre en parasitent d'autres. C'est le cas du ficus étrangleur.

 

Les raisons du plus forts

Chez les "gros bras", le rhinocéros blanc et l'éléphant de savane africain tiennent le haut du pavé. Aucun obstacle ne peut les arrêter très longtemps. Les charges du rhinocéros sont connus tant pour leur rareté que pour leur extrême violence. Ce deux tonnes lancé à près de 40 km/h renverse ou pulvérise tout obstacle - pourvu qu'il soit moins solide qu'un baobab.

Quand à l'éléphant d'Afrique, qui peut atteindre 5 tonnes, il est réputé pour bien entretenir son territoire. Il déracine les arbres, non seulement pour s'en nourrir, mais aussi lorsqu'il les juge trop gros ou trop nombreux et qu'ils le gênent dans ses déplacements. Par ses simples allées et venues, un troupeau d'éléphants peut ainsi créér des chemins dans les zones boisées et creuser des trous d'eau dans l'argile épais.

 

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