Bâti comme un hippopotame, avec les mêmes grosses dents en forme de défenses, cet herbivore trappu était l'un des gros animaux les plus communs du Trias supérieur - époque qui vit l'apparition des premiers dinosaures.
Plusieurs millions d'années durant, avant l'apparition des premiers dinosaures végétariens, les dicynodontes constituaient un groupe prospère de reptiles eux aussi végétariens. Leur nom, qui signifie "deux dents de chiens", fait référence à leurs canines supérieures, hypertrophiées en forme de défense. Placérias était l'un des plus gros, pesant le poids d'une voiture. Outre ses défenses, il avait un bec de perroquet, qu'il devait utiliser pour couper les feuilles et les tiges des plantes dont il se nourrissait.
- Le poids maximal de Placerias devait être de l'ordre de 2 tonnes
- 40 : c'est le nombre de squelettes de Placerias découverts sur un même site en Arizona, suggérant qu'il vivait en troupeaux
- Placerias passait sans doute une partie de sa vie dans l'eau, comme un hippopotame
Placerias fut l'un des derniers dicynodontes, qui s'éteignirent totalement au Trias supérieur.
Redoutables prédateurs
Les prédateurs comme Potosuchus devaient voir en Placerias une proie tentante.
Une mâchoire pour trancher
De larges dépressions crâniènne derrière l'orbite de l'oeil constituaient les points d'ancrage des puissants muscles des mâchoires. La mâchoire inférieure pouvait bouger d'avant en arrière et latérallement, ce qui la rendait très efficace pour découper les végétaux.
Sur la lignée des mammifères
Les dicynidontes comme Placerias sont souvent présentés comme des ancêtres des mammifères, bien que ces derniers soient en réalité apparus à partir d'un groupe voisin : celui des cynodontes. Quoi qu'il en soit, ces deux groupes appartiennent à une branche de vertébrés nommés synapsides, qui s'était séparée de celle des reptiles à la période carbonifère (au Paléozoïque), près de 200 millions d'années avant l'apparition des premiers dinosaures, et qui devait conduire aux mammifères.
Les défenses
On est pas très sûr du rôle exact des défenses, mais il est probable que l'animal s'en servait pour déterrer les racines dont il se nourrissait aussi.
Un corps trappu
Le corps court et robuste était supporté par de puissantes pattes
Des bras solides
De construction robustes, les bras portaient cinq doigts puissants
Des jambes puissantes
Placerias se déplaçait probablement avec les membres postérieurs sous le corps
Une courte queue
La queue était épaisse mais beaucoup plus courte que celle d'un reptile typique
Epoque : 220 à 210 millions d'années
Habitat : plaines
Longueur : 2 - 3,5 m
Alimentation : végétaux
Que du plaisir cette journée d'hier,
même si la première partie de matinée
nous étions dans la purée,
un épais brouillard a ne pas voir
le bout de son nez.
Et surprise avant midi, maître soleil
tout la haut perché dans un ciel azur,
avec au cœur de l'après midi un bon 15°,
mais tout cela n'était qu'un intermède.
Pour ce mercredi c'est de l'eau,
je compte sur vous pour une adaptation
a passer une journée bien agréable!
Amitiés ¤*{+}* ¤ Bisous
.*J-G-R-C-2018 *.